A redécouvrir

  • Dans cette folie, le ridicule pourrait volontiers affleurer. Pourtant, la sophistication de la mise en scène, le génie des idées narratives ainsi que l’originalité des dispositifs artistiques, sont tels qu’ils l’emportent sur tout. Preuve que l’intelligence n’est pas forcément dans la finesse et que…

    Un Rêve plus long que la nuit
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    Le film complet étant disponible gratuitement sur ArteTv jusqu’au 10 juin, nous vous invitons à profiter de l’occasion pour découvrir cette fiction historique de Cyril Serebrennikov, réalisée trois ans avant Limonov, la ballade. La femme de Tchaïkovski est une expérience bien singulière, où la…

    La Femme de Tchaïkovski
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    Tentative assurément sincère de rendre visible et de valoriser un monde rejeté à la marge et exposé à plusieurs formes de violence, il accompagne la subversion de ses protagonistes sans parvenir à abolir toute séparation entre les protagonistes et le public.

    Paris is Burning. L’œil et la frontière
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    Six critiques en un dossier : Alice Guy, Tokyo Godfathers, Everything Everywhere All at Once, Paris is Burning, Tomboy et Mustang. A l’occasion de la troisième édition du Femfest, j’ai eu la chance de participer à la programmation, de gérer en grande partie la…

    (Dé)faire Famille
  • Le son devient marqueur de distinction sociale : il renvoie à la parole, opposant celui qui y a accès à celui qui en est privé. Mais ce travail ne se substitue pas à celui de l’image. C’est ainsi par son traitement chromatique que le…

    Un Monde
  • Sans doute In The Mood for Love, en faisant de la beauté un euphémisme et de l’euphémisme une volupté, pourrait-il se lire comme l’illustration d’un lent processus de floraison.

    In the Mood for Love
  • La passion n’est jamais totalement expiée. Andrew ne verra jamais le jazz que par le prisme de la performance, de l’exposition de soi en dépit des autres. Il n’est plus un joueur dans un orchestre, il aspire à être une star et à effacer…

    Whiplash
  • Mustang est un film sur la liberté. Au gré de leurs escapades interdites, les personnages tentent d’échapper à la vie qu’on leur impose. Bien qu’il n’y ait pas de violence physique, on fait l’expérience avec les personnages des tortures psychologiques qu’on leur inflige.

    Mustang
  • Si la diffraction narrative crée curiosité et fascination, au lieu de l’agacement et de l’abandon, c’est qu’elle est portée et compensée par une indéniable maîtrise audiovisuelle. Le film se fait lieu d’émotions partagées, suscitées moins par l’histoire que par les moyens qui la captent.

    Lost Highway
  • Si les films s’inspirent naturellement entre eux, La Forme de l’eau échoue à dépasser ses références. Son scénario n’offre rien d’original, même si certains clichés sont intégrés avec plaisir. C’est comme si tout était fait pour ne pas être trop fantastique, par crainte d’assimiler…

    La Forme de l’eau
  • C’est ce point qui pour moi différencie Mamma Mia! de la majorité des comédies musicales : puisque le film a été créé à partir des chansons d’ABBA, elles n’illustrent pas le récit, mais le font exister. Cette inversion est particulièrement jouissive, et écouter rétrospectivement…

    Mamma Mia
  • Tout est dans le titre. Le film porte sur la danse, sur cet art dans son appréhension générique. Pour capturer l’essence de ce sixième art, on nous donne à voir ses interprètes, et la machination logistique qu’il implique.

    La Danse, le ballet de l’Opéra de Paris
  • Inspiré du Conte de la Princesse Kaguya, anonyme sauf pour celles et ceux qui me devinent, je vais essayer d’écrire quelque chose que l’on pourrait qualifier de poème. J’ai foi en votre capacité à trouver ailleurs la critique ou l’éloge qui ne m’a pas…

    Le Conte de la Princesse Kaguya
  • La répétition danse un Tango psychologique : Louise court après Nathalie, amie d’enfance devenue comédienne, dont elle est amoureuse sans s’en rendre compte. Tango dans lequel les deux personnages se tournent autour en n’étant jamais sur la même longueur d’onde. Danse de laquelle émane…

    La Répétition
  • Est-ce qu’un film est fait pour être regardé en entier ? Si personne ou presque ne quitte une salle de cinéma en pleine projection, ce doit être que oui, il y a bien une bonne raison de les regarder du générique de début au…

    Walden
  • Où est la cérémonie ? Elle n’apparaît pas tout de suite ; à sa place l’attention est dirigée sur les gestes, l’ambiance, d’une façon qui met au premier plan tout ce qui constitue, dans cette économie familiale, un véritable rituel organisé. Vient alors la…

    La Cérémonie
  • Alors qu’un virus décime tous ceux qui « font l’amour sans amour », Alex se retrouve recruté par les amis de son père, récemment décédé, pour voler la souche du virus que s’arrachent les laboratoires.  Il y voit l’occasion de gagner assez d’argent pour refaire sa…

    Mauvais Sang
  • Mohamed Ali, boxeur Afro-Américain1, affronte George Foreman, jeune boxeur en vogue. L’un a perdu son titre de champion du monde l’année précédent le film après avoir refusé de combattre le Viêt Nam. L’autre s’est fait connaître lors de la finale des poids lourds en…

    When We Were Kings
  • Hollywood a largement participé à façonner une image de la femme désirable selon des critères intenables : belle, mince, intelligente sans voler la vedette au cerveau masculin, amusante sans accaparer l’attention (la liste pourrait être plus longue), et surtout, jeune. Pourtant, au sein même du système…

    Eve
  • Sous les yeux sévères et impuissants de la domestique Marlene, Petra, riche styliste de mode, entame une liaison avec Karin, mannequin en devenir issue d’une classe sociale plus modeste.Le huis clos 1 est une forme essentiellement théâtrale, à tel point que sa présence, évidente,…

    Les Larmes amères de Petra von Kant
  • De nouveau en salles, ce film aujourd’hui méconnu de Michel Drach mêle avec une modernité confondante deux récits vrais : celui de son enfance sous l’Occupation, et celle du tournage de ce même film, contrarié par des producteurs réticents. Un bijou de fantaisie, où l’émotion…

    Les Violons du bal
  • « Pas touche »  Parlons du “Cinéaste des femmes”, Yasuzō Masumura. Trouvée dans un article de Critikat entre guillemets, cette épithète résume assez bien la manière dont on caractérise habituellement la filmographie de ce réalisateur de la nouvelle vague japonaise. On retrouve de façon sous-jacente dans…

    La Bête aveugle
  • Là, devant vos yeux, dedans leur mains, dans la manie la colère et l’ennui, dedans l’usine, de par les villes, vrombissent et serrent les bras des machines. Sur cet air, Ravel écrivait en 1928 son chef d’œuvre involontaire, un Boléro, qu’il voulait aussi entêtant…

    Camarades
  • Tout a été dit sur Matrix. La révolution technique, esthétique, qu’a représentée le film, les doubles lectures qu’on peut en faire (trans, notamment1), comment il a changé les normes de ce qu’est un héros au cinéma (physiquement, comportementalement) … Faire un article sur l’impossibilité…

    Matrix
  • Actuellement en salles dans une version remasterisée, le deuxième film de Kusturica remporte une Palme d’Or au festival de Cannes 1985, sa première avant Underground. Ce prix le révèle aux yeux du monde avec un film qui contient en germes ses obsessions futures de…

    Papa est en voyage d’affaires
  • Un mille-feuille historique Tout dans ce film provoque la fascination. Plongez vous dans l’histoire de sa réalisation, et vous nagerez dans des abysses. Attaquez vous à celle de sa reconstitution, et vous vous trouverez face à une véritable armée. Regardez le film, et vous…

    Napoléon
  • En 1982 Chantal Akerman réalise Toute une nuit, une œuvre au travers de laquelle on suit des gens de tous âges, déambulant dans Bruxelles lors d’une chaude nuit d’été. A travers cette expérience la réalisatrice nous enivre de l’atmosphère moite et orageuse qui embaume…

    Toute une nuit
  • Un conte de Noël qui se déroule un 2 février. Ou comment un seul individu peut changer le cours de dizaines de vies. Un jour sans fin narre les efforts de Phil Connors, journaliste, pour cesser de revivre indéfiniment la même journée, celle du…

    Un jour sans fin
  • Le Château de la pureté…  Un titre qui respire le conte biblique, un réalisateur dont je n’avais jamais entendu parler, un fait divers comme trame de fond : entre désœuvrement et curiosité, je me lance.La musique sinistre du générique fait l’effet d’une madeleine de Proust…

    Le château de la pureté